L'évaluation est dite externe lorsqu’elle correspond à l’une des deux catégories suivantes :
L’étudiant rédige un travail qui est évalué en totalité à l’extérieur de l’établissement qu’il fréquente. C’est le cas notamment de l’essai de théorie de la connaissance. L’évaluation est réalisée par des enseignants expérimentés formés par l’IB.
À la fin de son parcours, l'étudiant passe une série d'examens lui permettant de faire la synthèse des habiletés et des connaissances acquises dans chacune des disciplines du programme au cours de ses études préuniversitaires. La rédaction de ces examens est confiée à des spécialistes extérieurs à l'établissement, et leur correction est aussi effectuée par des équipes de correcteurs recrutés et formés par l'IB.
Parce qu'ils sont garants de la crédibilité et de la valeur du diplôme lui-même et de l'organisation qui le décerne, ces examens sont caractérisés par une grande rigueur à tous égards : rédaction, mesure du degré de difficulté, cohérence dans le temps, contrôles avant et pendant la session d'examens, barèmes de correction, mécanismes d'attribution des résultats et procédures de révision et d'appel.
Les professeurs de l'établissement sont tenus à l'écart du processus. Ils ne pourront consulter les questionnaires d'examens que 24 heures après la fin de l'épreuve, et pourront avoir accès aux copies de leurs étudiants après que les notes finales soient connues en faisant une demande à l’IB. Ces conditions particulières en matière d'évaluation encouragent le développement d'une attitude pédagogique particulière chez les professeurs qui, contrairement à la pratique habituelle, ne sont pas les uniques responsables de l'évaluation de leurs étudiants. Appelés à faire équipe avec leurs étudiants dans la préparation d'une épreuve externe, ils sont invités à modifier les relations qui s'établissent avec ceux-ci.